Victimes du trac

J’accompagne celles et ceux que le trac fige avant une prise de parole, un examen, une audition ou un rendez-vous décisif. Leur corps tremble, la voix se serre, l’esprit s’emballe : ils savent quoi dire… jusqu’au moment où tout se brouille.

Je les aide à apaiser la tempête intérieure, à respirer juste, à réinstaller la confiance et la présence—pour que la parole retrouve sa place, claire, posée, efficace.

Ces personnes oscillent entre hyper-contrôle et fuite : elles redoutent l’erreur, anticipent la honte, se jugent plus durement que n’importe quel public. Même lorsqu’elles paraissent sûres d’elles, elles s’auto-sabordent par peur de décevoir.

Le point commun à leur situation est une estime de soi fragilisée et une hypervigilance du corps face au regard des autres.

Elles adoptent souvent l’une des deux attitudes suivantes :

• Le sur-contrôle épuisant : elles répètent jusqu’à l’usure, réécrivent sans fin, repoussent la date limite par perfectionnisme—et, au dernier moment, s’effondrent en pensant « je ne suis pas prêt·e ».

• L’évitement silencieux : elles déclinent les occasions, s’effacent dans les réunions, parlent trop bas ou trop vite, s’excusent d’exister—puis se convainquent que « la scène, ce n’est pas pour moi ».

Mon accompagnement combine ancrages corporels, entraînement progressif et libération des croyances limitantes. Nous transformons l’adrénaline en alliée, consolidons des rituels simples avant/pendant/après l’intervention, et réinstallons une fierté tranquille : être là, pleinement, sans surjouer—et se faire entendre.